On est au 19ème. Les Boch, c’est une famille de faïenciers qui provient du bassin de la Sart en Allemagne. Quel rapport avec la Wallonie me direz vous ? Et bien, en 1830, c’est l’indépendance de la Belgique et du coup, les Boch perdent leur clientèle belge. Mais sur les conseils de son beau frère, Victor Boch décide de s’installer à la Louvière avec toute sa famille et ses ouvriers. Pourquoi la Louvière? Parce qu’il y a du charbon à foison et que pour faire de la céramique, ben grossièrement il faut de la terre et du feu. Tout ce petit monde déménage, bouge et c’est ainsi que le quartier des Allemands nait. C’est dans cette petite agglomération, qu’en 1848, Anna voit pointer le bout de son nez.

Il était une fois Anna Boch.

Bon, les Boch, on va pas se mentir : c’est une famille riche, ils vendent bien, le nom est réputé à l’international. Et comme dans toute bonne famille bourgeoise, Anna va recevoir une éducation liée aux arts : on va lui apprendre, le dessin, la musique, et la peinture. Mais à l’époque, au 19ème, ce type d’éducation est hyper patriarcale : on suppose que si la jeune femme est sensible aux arts, alors, elle sera délicate, soignée et bonne maitresse de maison. L’idée d’éveiller une vocation artistique n’est pas vraiment l’objectif d’une telle formation. Sauf qu’Anna Boch, elle est différente des autres… 

  • Les intervenant·es

    Nathanael Thiry - Keramis
    Benoit Goffin - MILL
    Davy Depelchin - Musées des Beaux Arts de Bruxelles

  • L'équipe

    Héloïse Rouard - interview
    Cassi Henaff - écriture, montage et création sonore
    Marius Adam - mixage
    Noemy Laloux, Anne-Sophie Schietecat & Lionel Capouillez - prise de son
    Gaelle Swann - interprétation
    Gilda Fêlée - illustration
    Jessica Riga - voix off
    Anne-Sophie Schietecat & Clémence Béguin - comm

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