A une époque fort fort lointaine, on ne connaissait pas grand chose au corps humain, à la nature et aux phénomènes qui y sont liés comme les tempêtes, les maladies et la mort. Jusqu’à la fin du 16ème siècle, les sorciers et sorcières étaient donc considérés comme des devins et des guérisseuses indispensables pour protéger les villages.

Fin du 16ème, on assiste à un tournant : les famines et épidémies à répétition, couplées à la volonté de l’Eglise de régner en maitre sur l’Europe sont un terreau propice à l’apparition d’un nouveau texte de loi. En très bref, en 1592, Philippe 2 fait paraître son édit qui criminalise les sorciers et les sorcières. Ces victimes de la société sont donc pointées du doigt, par des rumeurs et inculpées dans des procès de sorcellerie totalement arbitraires. Et malheureusement, les sentences sont irrévocables : en Wallonie, elles étaient d’abord étranglées puis brulées.

Et pour limiter la diffusion de la marque du diable (dixit l’époque hein) toutes les affaires personnelles de la sorcière, ainsi que les pièces du dossier étaient brûlés avec. Ce qui explique donc que les sources et preuves de ces jugements sont très rares…

Mais, dans le matrimoine de Chaumont, on a des traces de 2 cas de procès en sorcellerie.

Il était une fois, les sorcières de Chaumont. 

On préfère vous prévenir que certains faits relatés peuvent être difficiles à entendre pour certaines oreilles.

  • Les intervenant·es

    Benoît Beyer de Ryke
    Anne-Marie Louette

  • L'équipe

    Héloïse Rouard - interview
    Cassi Henaff - écriture, montage et création sonore
    Marius Adam - mixage
    Noemy Laloux, Anne-Sophie Schietecat & Lionel Capouillez - prise de son
    Gaelle Swann - interprétation
    Gilda Fêlée - illustration
    Jessica Riga - voix off
    Anne-Sophie Schietecat & Clémence Béguin - comm

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